JCVD joue un ancien membre de la mafia marseillaise qui veut raccrocher, et rentrer chez lui en Amérique, mais ses anciens patrons ne l'entendent pas ainsi...
Quand on sait que le film a eu trois réalisateurs en tout, dont Ringo Lam, parti au bout de quelques jours de tournage, on se doute que quelque chose ne va pas. Certes, il y a la présence de Simon Yam, qu'on voit souvent dans le cinéma de Johnnie To, mais ça n'excuse pas un scénario d'une minceur famélique, ou un Jean-Claude qui a l'air de ne pas savoir ce qu'il fait là. De toutes façons, sa cascade la plus dangereuse est une scène d'amour où on voit ses fesses, mais c'est consternant de voir que quasi toutes ses scènes de baston et de poursuite sont doublées par un cascadeur, qu'un montage aussi léché que celui de Taken 3 essaie de cacher. Mais il y a une scène très drôle, celle où Jean-Claude enfourche une moto dans un parking souterrain ; il y a quasiment 15 plans pour quelque chose d'aussi simple !
Mais on sent bien que l'acteur veut aller dans le registre de l'émotion car, à la suite d'un drame, il va pleurer, et beaucoup. Il va être énervé parce qu'on lui a enlevé son fils.... Tout ça fait partie d'une tentative de jouer autre chose que des gros bras, mais ça marche assez peu. Dommage en fin de compte, car il y a pas mal de violence, et les cascades automobiles sont quand même signées Rémy Julienne.
L'empreinte de la mort a eu l'honneur de sortir en salles en France, mais ça ne valait pas vraiment le coup...