Water Cluzet
Dans son "Huis clos" Jean-Paul Sartre nous disait que "L'enfer c'est les autres". Chez Claude Chabrol, ici, c'est un peu le cas. Voici Paul. Paul a des crises d'angoisses qui lui font perdre ses...
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le 3 mai 2013
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Terrifiant.
J'ai souffert pendant une bonne partie du film.
Cette descente en enfer décrit trop bien la dérive vers la schizophrénie paranoïde du personnage joué par François Cluzet. Son jeu est d'ailleurs assez fréquent dans sa filmographie, ce qui ne lasse pas de m’interroger..
Dans la deuxième partie, une sorte de schéma répétitif se met en place. Certain y ont vu une faiblesse. En réalité, cela ne décrit que trop la prison dans laquelle se trouvent enfermées trop de femmes victimes d'hommes violents et malades.
Violence, effondrement, excuses, promesses, pardon, retour à la case départ... Le syndrome de la femme battue. Diabolique.
Emmanuelle Béart, pré chirurgie est vraiment une bombe de sensualité et on peut s'étonner de sa naïveté qui laisse parfois place au doute quand à sa vérité, ce qui accentue le malaise.
Chabrol dans la maîtrise de son art. Un film monumental.
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Créée
le 2 août 2021
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