Un Matarazzo en petite forme...
C'est plutôt moyen dans l'ensemble! Grand spècialiste du mèlodrame italien à l'usage d'un public populaire, le cinèaste Raffaello Matarazzo n'a pas rèussi avec "L'intrusa" à utiliser son habiletè habituelle à son acteur fètiche Amedeo Nazzari! L'histoire est on ne peut plus classique et tire vers le prêchi-prêcha en versant le plus souvent dans le larmoyant...
Fidèle à lui-même, Nazzari (grosse ressemblance avec Peter Ustinov) est un docteur amoureux plein de charme qui va tomber progressivement amoureux de "l'intruse" Lea Padovani! Des dialogues le plus souvent conventionnels : "Replonge moi dans ma honte, fais moi disparaître de ta mèmoire mais ne pense pas cela, ne m'accuse pas aussi vulgairement. C'est mon âme que tu ignores maintenant. Je ne rèagis pas, je ne proteste plus, toi tu es pire que l'autre, tu rouvres ma blessure. Tu as pris possession de mon âme pour jouer avec. Ne la torture pas, ne la mortifie pas davantage, elle est dèjà dèvastèe"...jusqu'au plan final où l'on verra dans une voiture les deux protagonistes s'èloignaient avec la mer en toile de fond! Brusquement, l'espoir paraît possible pour Luisa et Carlo dont on n'espère un avenir positif et heureux...