Mel Brooks nous propose un voyage dans le temps, entre parodie historique et hommage cinéphile.
Car à chaque période visitée, on peut penser à des films : "2001 : l'Odyssée de l'Espace", "Les Dix Commandements", "La Vie de Brian", "Caligula", "Peau d'Âne", etc ...
C'est presque un jeu en soi de chercher les références distillées ça et là.
Tout comme les vannes plus subtiles et plus culturelles qui flottent au milieu des vannes sous la ceinture. Il y en aura pour tout le monde !
C'est la force de cette comédie : dédouaner le spectateur qui rit de blagues grasses en lui offrant également des blagues sur la mythologie ou les philosophes grecs.
"La Folle Histoire du Monde (Partie I)" est une oeuvre ambitieuse avec des décors monumentaux et variés et une envie enfantine d'explorer différentes temporalités en s'en donnant les moyens.
Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. Au contraire, j'ai été diverti et j'ai bien ri.
Évidemment, toutes les vannes ne fonctionnent pas, notamment les plus pipi-caca (César qui pète et qui rote par exemple). C'est parfois bas du front.
L'autre problème (majeur) réside dans le fait que les parties soient assez inégales : la Préhistoire et l'Ancien Testament ne m'ont pas fait rire. En revanche, l'Antiquité (la plus longue partie et de loin) aurait pu constituer un film à elle seule.
Cela dit, je retiens principalement le bon moment que j'ai passé devant ce film. Mel Brooks a encore une fois démontré qu'il était bien l'un des rois de la comédie.