Sortie en 2005, La Maison de cire fut en son temps la transition parfaite entre le néo slasher et la retour du genre à l'old school, plus brutale et moins superficielle. Si le film hérite des Scream d'un casting télévisuelle et d'une bande son rockeuse, le tueur et l'ambiance poisseuse renvoi plus explicitement à des productions plus anciennes, résultant d'un cocktail assez détonnant.
Les personnages, même dans leurs clichés, bénéficient tous de leurs petites histoires, l'interaction est là et voir cette bande, dont un Jon Abrams qui a forci depuis Scary Movie, confrontait à un redneck local apporte un décalage plaisant. Mais le must du film réside dans sa réalisation et sa direction artistique: le patelin d'Ambrose et la manière dont il est présenté rend vraiment bien demeurent les gros points fort du film.
Lieu mystérieux et hors du temps, cet endroit apporte une originalité et quelque-chose d'unique au film, jusque dans un final des plus épiques pour un slasher. Une énorme plus-value pour un film sachant ménager surprise et sadisme avec efficacité.