Premier film réalisé par Dany Boon, c'est une adaptation de sa propre pièce de théatre, où un homme pingre achète, pour faire plaisir à son épouse, une maison mais avec laquelle il va avoir des problèmes, et en particulier avec le patron de l'agence qui va sans cesse l'arnaquer.
Si il y a une qualité, entre guillemets, c'est que les origines théâtrales ne se ressentent pas, si on en juge les scènes en extérieurs et les multiples décors. Mais il faut subir durant 90 minutes un show Dany Boon qui aime beaucoup se montrer, à prouver qu'il veut en faire le moins possible, même s'il ne peut s'empêcher de faire des grimaces. On retrouve Michelle Laroque jouant les utilités, et Daniel Prévost, qui semble sortir de La vérité si je mens 2, car c'est exactement le même type de personnage crapuleux. On retrouve aussi Zinedine Soualem et Laurent Gamelon en ouvriers du bâtiment improbables, Line Renaud, Michel Vuillermoz, et même un Frédéric Bouraly encore inconnu jouant un médecin.
Tout cela en film paresseux, où la fin se devine 90 minutes à l'avance, parfois brumeux sur les mystères du surendettement, où j'ai souri à quelques reprises, notamment les pitreries de Soualem et Gamelon, qui balancent de la peinture murale au sol, mais on va dire que c'est un galop d'essai pour Dany Boon, qui fera bien bien mieux, au moins en termes de succès avec son film suivant...