La neuvième porte s'ouvre avec une scène d'intro sublime. La musique de Wojciech Kilar, le compositeur de la BO du Dracula de Coppola, nous plonge directement dans une ambiance inquiétante. Le travelling avant avec les portes qui s'ouvrent les unes après les autres bercé par cette mélodie envoûtante annonce un grand film de genre. Le pari est tenu jusqu'a environ la moitie du film. La partie new-yorkaise, très sombre est une réussite, Johnny Depp en Geek des livres est comme d'habitude génial dans ce genre de rôles de beau-gosse qui s'ignore, il rappelle le Ichabod Crane de Tim Burton.les parties portugaises et espagnoles tiennent bien la route aussi. Le film commence a s’essouffler avec la partie parisienne. Même si la mise en scène reste maîtrisée (c'est du Polanski tout de même), le scénario touffu, alambique, trop dense nous fait décrocher. Le réalisateur ne semble plus y croire et s'ennuie. Cela nous laisse une gout amer a la fin du film. Dommage, les espérances du début ne se concrétisent pas.
Un film inégal, bon, mais décevant.