J'ai du mal avec les films d'horreur. Ils ont souvent un effet "efficace" sur moi dans le sens où ils me font peur, si j'ai le malheur d'en regarder le soir je dors pas de la nuit et ça me transforme instantanément en mec totalement paranoïaque. Le moindre bruit devient une menace qui veut ma mort.
En revanche, il n'est pas totalement stupide de dire que je les apprécie. De "Mother!", "Invisible Man" à "Action ou Vérité" ou "The Jane Doe Identity", les films d'horreur me font ce petit truc qui fait qu'ils me passionnent par moment, quand bien même j'ai dû en voir 10 sur les 700 films que j'ai vu et que l'épouvante n'est pas mon genre de film préféré.
Et parmi ceux que j'apprécie il y a deux catégories : ceux qui m'excitent littéralement, prenant mon cerveau comme un jeune spectateur qu'on épatera très facilement et ceux qui viennent toucher profondément le maniaque, l'avide d'idées que je suis.
"La Proie d'une ombre" ou "The Night House" fait partie de cette deuxième catégorie.
Le film me paraît hyper recherché et travaillé dans son storyboard comme s'il vomissait ses idées tant elles sont nombreuses.
Mes deux scènes préférées étant :
-La scène où Beth s'endort sur les cuisses de son amie, que la caméra se rapproche pour s'éloigner à nouveau et la tourner au cauchemar;
-La première scène où on distingue le "visage" grâce aux contours de portes et arches.
Je m'attendais à un film de la première catégorie, je ne suis vraiment pas déçu qu'il fasse partie de la deuxième.
Du frisson intelligent, des scènes à vous faire louper quelques battements de coeur, amateurs de bons jumpscares je vous encourange tous à aller voir ça.