Dans l’espace de l’ordinaire, libéré des entraves de la raison, l’étrange félicité de la folie à l’envers. Vertige de la solitude.
le film décrit une entrée progressive dans la "psychose" mais c'est ici une folie qui m'apparaît bien " douce" (une plongée dans une forme de félicité , où le personnage découvre alors en lui même, au cœur de son isolement du monde, d'autres émotions et sensations, un vertige où il délaisse et entraîne l'autre ...Pour moi, cette perception de la folie comme "liberté" intérieure vis à vis de la société consumériste, est un peu réductrice ...à l'époque cela renvoie à la manière de penser "la folie"(’antipsychiatrie) où l'on ne considère la folie que comme résultante de la société et de l'économie et le "fou" , est considéré comme celui qui est libre, et a une certaine vérité sur l’existence et accède ainsi à une forme de désaliénation ..Ce n'en est qu'un des aspects et l'on sait que ce n'est pas le cas, la maladie mentale est avant tout une souffrance ....pour ceux qui la vivent .