La Vie est belle par Ygor Parizel

Ce film La Vie est belle est à classer aux côtés d'autres comme La Ligne verte ou Cinema Paradiso car ils sont entrés à jamais dans le coeur du Grand Public. Jusqu'à là, la carrière de réalisateur de l'artiste comique italien Roberto Benigni n'avait pas réellement explosé ou même franchement convaincue pourtant avec La Vie est belle et son sujet complexe à aborder sous l'angle de l'humour, il va se révéler comme un brillant cinéaste. Bon l'histoire de ce film tout le monde ou presque l'a connaît désormais avec ce personnage de fantaisiste qui va transcender sa condition de serveur puis de déporté dans un camp d'extermination nazi pour rendre la vie belle à sa femme et son fils. Le mélange de comique quasi burlesque, de jeu de mots, d'idées humoristiques et d'Holocaust, d'antisémitisme et de fin du monde est parfaitement dosé en étant toujours sur le fil, on a souvent envie de rire des pitreries mais on se retient par respect, fallait oser tout simplement. Le film peut choquer certaines personnes, cela se comprend mais on ne peut nier la sincérité et le côté candide fait passer la pilule. À propos de la mise en scène, pas vraiment de grand moment de pure technique de la part de Benigni, il s'appuie principalement sur des décors étonnants donnant de l'envergure à sa réalisation notamment dans les scènes en extérieurs dans le camp aux décorum inquiétant.