Dans un futur déjà passé, le monde a basculé. Guerre nucléaire, crimes, virus, inflation... la criminalité a explosé, et deux jeunes décidents malgré tout d'aller dans un drive-in. Pas de bol, alors qu'ils ont lâchés le film pour faire ce qu'ils avaient envie, on pique les deux roues de la voiture, et les voilà bloqués là, au milieu de type à priori peu recommandable...
Le Drive-In de l'enfer, au delà de son titre tendant vers le Z, et de son aspect de gros bis, a l'avantage de dépassé son budget, et globalement ses maigres moyens grâce à des décors crédibles, un casting sans grosse tête et une modestie à toute épreuve. Il parvient ainsi à déployer son histoire. Alors certes, son esthétique est un peu dépassé aujourd'hui, en gardant celle d'un mad Max un peu plus punk, mais le tout ne se repose pas que sur cette aura de nostalgie, il développe son propos de maniére efficace, cette fin de civilisation effrayante, prête à broyer tout ceux qui ne serait pas assez fort alors même que son héros refuse de retrograder...