Clank
Même s’il existe des bougons écœurés au sens étymologique du terme que toute cette émotion mécanique débecte, je reste persuadé qu’à côté d’eux battront en chœur un millier de petites pompes...
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ATTENTION, SPOILERS
On dit souvent que les films d'animations sont pour les enfants, et c'est vrai en partie. J'ai en effet regardé ce chef-d'oeuvre étant gamin et je ne comprenais pas tout à fait à quel point ce film était une réussite tant par sa réalisation que par le message passé. Ce n'est pas sans doute pas par hasard que ce film est dans mon Top 10 personnel puisque maintenant que j'ai grandit je peux pleinement comprendre le message passé. En effet, lorsque le Géant meurt on est déjà en adoration pour lui, qui malgré sa taille, a un cœur d'enfant innocent qui découvre le monde. C'est alors que juste avant sa mort, le Géant dit à Hogarth ce qu'il il lui a dit et appris tout au long de cette aventure :
You stay, I go, no following.
C'est là que l'émotion monte, et que lorsque le Géant décolle pour empêcher le missile nucléaire (je suppose) de détruire la ville qui, au début du film, le rejetait et ne le comprenait pas. L'apogée arrive. Le Géant a décollé et s'apprête à se sacrifier pour sauver les vies de centaines d'innocents, et c'est là qu'une des phrases qu'Hogarth lui a appris revient :
You are who you choose to be
C'est en se dirigeant vers une mort certaine qu'il dit fièrement :
Superman.
Ça y est, on ne peut plus se retenir, l'émotion est trop importante pour se retenir et c'est là que la magie du cinéma intervient.
Bref, le Géant de fer, c'est plus qu'un simple film d'animation, c'est un film humain cherchant à faire prôner la paix plutôt que la guerre. A voir et à revoir.
10/10
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Créée
le 10 mars 2016
Critique lue 285 fois
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