Vu afin d'enquêter sur sa suite, Gladiator Cop, et d'y débusquer le recyclage de certaines scènes. Lorenzo Lamas est un flic aux pouvoirs psychiques non justifiés et qui enquête sur la disparition de l'épée d'Alexandre le Grand. Pour les besoins de ses investigations et pour calmer ses nuits agitées par d'étranges souvenirs antiques, il va devoir infiltrer un réseau de combats d'escrime clandestins.
C'est peu dire que Le Maitre d'armes/The Swordsman n'a pas les mêmes qualités nanars que son successeur : le film est rapidement chiant et n'essaie pas grand-chose pour se sortir de son propre marasme. Les spectateurs égarés tenteront de se raccrocher au miscasting total du doubleur de Lamas qui a pour effet de finir de le ringardiser, à la cravate "goûter d'anniversaire festif" du commissaire, au concept nawak de télépathie post-mortem, à la scène de fesse rythmée par une musique bontempi, et à cette étrange réplique : "ne l'approche que du plus loin possible". Maigre consolation.