Étonnante stylisation de la nouvelle acide de Gogol qui rejoint et regarde du côté de l'expressionnisme allemand. Les mains du petit fonctionnaire russes sont presque plus effrayantes que celles de Nosferatu et l'hôtel plus tordu que Caligari.
On repense dans le dénouement final à l'adaptation de Tchekhov par Protazanov: deux petits fonctionnaires se laissant mourir par simple vexation d'un supérieur ou suppression d'un signe de richesse extérieure...
Intéressant aussi par son découpage inorthodoxe qui rend parfois le fil narratif presque invisible.