Le Meilleur des mondes possibles par HENRI MESQUIDA
Rupture complète avec le contexte réaliste de " if "la première Oeuvre de Anderson, cette superbe chronique voltairienne (on pense au Zadig et aux comptes moraux)) qui promène le gènial Malcolm McDowell, et son halluciné, à travers des aventures picaresques ; déconstruction de l'image : ponctuation par image noire, ellipse brutale de toute beauté, personnages différents joués par un même acteur, intervention d'un orchestre pop qui casse la durée (et propose une B.O de toute beauté). . Une épopée fantastique où l'on suit les rebondissements trépidants de la vie d'un homme naïf et optimiste mais aussi opportuniste . Lindsay Anderson critique tour à tour toutes les facettes de la société; l'Eglise, la police, les medecins, l'armée... C'est une sorte d'odyssée assez étrange mais aussi assez barge, drôle et fantastique le héros se retrouvant dans des endroits aussi invraisemblable qu'étonnant ,passant du Night-club à orgies,à la base militaire secrète, à l'hôpital ou il manque d'être victime cobaye d'expériences d'un chirurgien fou( que l'on retrouvera 10 ans plus tard et affuté dans "Britannia hospital "(du même auteur et avec encore MacDowell en victime...) . Attention c'est très long; Un chef d'oeuvre inclassable A conseillé aux étudiants en sociologie en grève...
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