Son nom à la rose, c'était pas "chiant" par hasard ?
Déception, c'est le premier mot qui me vient à l'esprit quand je pense à ce film. Ça fait plusieurs années que j'en vois des extraits dans plusieurs cours différents et, si ça m'avait l'air très bien, je n'avais jamais regardé le film en entier. J'aurais dû ne jamais le faire d'ailleurs, j'en aurais gardé une meilleure image. Alors oui, je n'ai pas lu le livre et je l'ai regardé quasiment une trentaine d'année après sa sortie, peut-être que c'était bien à l'époque. Mais pas en 2013, en tout cas.
Bien sûr, il y a de bonnes choses dans le Nom de la Rose. L'abbaye dans laquelle l'histoire prend place et le décor moyenâgeux sont, en général, plutôt bien reconstitués et permettent une ambiance assez fidèle à ce que cela devait être à l'époque (je sais pas trop, je n'y étais pas personnellement). Les acteurs jouent plutôt bien, c'est assez beau et le scénario semble sympathique : Guillaume de Baskerville, ex-inquisiteur, se rend dans une abbaye pour participer à un débat entre les franciscains et le pape mais se retrouve à enquêter sur les mystérieuses morts de moines. Un thriller au XIVème siècle, pourquoi pas. Surtout que l'idée d'avoir des moines aveuglés par leur foi et d'autres faisant appel à la raison sans négliger leur foi est bien pensée.
Mais voilà, c'est chiant. Le film dure 131 minutes et, pendant ces 131 minutes, il ne parvient pas à passionner. Du moins, il ne parvient pas à me passionner, vu que ça semble pas être l'avis général. Le film est une succession de scènes chiantes, de scènes chiantes, de quelques scènes réussies, d'une scène de sexe sortie de nulle part et enfin de scènes chiantes et encore d'autres scènes chiantes. Je ne saurais pas vraiment dire ce qui ne me plaît pas dans Le Nom de la Rose, ce qui m'a donné envie de m'endormir en plein milieu du film (que j'ai regardé en deux fois, parce que quand même l'Homme a ses limites). C'est peut-être un bon film, c'est peut-être tout ce que vous voulez, mais je n'accroche vraiment pas. Même s'il est arrivé dans les salles françaises le lendemain de mon anniversaire, quelques années avant ma naissance.