Ne peut pas être noté

Alors, Le Voyage dans la Lune... Une œuvre mythique, un pilier du septième art, un des premiers grands jalons du cinéma. On est d’accord, ce film est une prouesse pour son époque. Mais, soyons honnêtes deux minutes : le regarder en 2024 avec nos yeux modernes, c’est une autre paire de manches. Et là, j’ai un message pour ceux qui crient au génie ultime et mettent des notes dithyrambiques sur des plateformes : vous êtes sûrs qu’on a vu le même film ?

Ennui lunaire

Dès le début, on sent le poids du temps. Oui, c’est court, oui, c’est novateur… mais bon sang, qu’est-ce que c’est monotone ! Les scènes s’enchaînent de manière décousue, l’intrigue tient sur un coin de nappe, et honnêtement, on distingue à peine les personnages dans ce fouillis théâtral. C’est une suite de tableaux animés, sans véritable liant. Alors d’accord, en 1902 c’était révolutionnaire, mais aujourd’hui ? On s’ennuie, voilà tout.

L’histoire dans l’Histoire

Ce qui est fascinant avec Méliès, ce n’est pas tant le film en lui-même, mais le contexte dans lequel il a été réalisé. Imaginez, on est à une époque où le cinéma vient à peine de naître, et Méliès sort ce truc incroyable avec des décors peints à la main, des effets spéciaux inventifs et une imagination débordante. Ça force le respect, c’est clair. Mais est-ce que ça rend le film plaisant à regarder aujourd’hui ? Pas vraiment.

Les notes… Sérieusement ?

Et là, parlons des gens qui notent ce film comme s’ils venaient de voir Inception. Non, désolé, ça ne marche pas comme ça. L’apprécier pour son importance historique, oui, mais le juger avec des critères modernes et prétendre que c’est un chef-d'œuvre intemporel ? Non merci. Ceux qui mettent une note font ça pour l’effet "Regardez-moi, je connais Méliès, je suis un cinéphile éclairé". Une sorte de snobisme déguisé, quoi. On peut reconnaître l’apport monumental du film sans prétendre qu’il est incroyablement captivant à regarder.

En résumé

Le Voyage dans la Lune, c’est un morceau d’histoire, un témoignage du génie pionnier de Méliès, une œuvre qu’on regarde pour comprendre d’où vient le cinéma, pas pour passer un bon moment. C’est à voir, certes, mais pas à noter. Et arrêtons avec cette hype exagérée, on n’est pas là pour remplir nos profils cinéphiles d’étoiles gratuites.

Merci, bisous.