Alors que sa création Star Wars vient de marquer durablement la science-fiction et le 7ème art, George Lucas entend bien laisser libre court à son imagination en s'attaquant à un autre genre: le cinéma d'aventures. Ayant l'idée d'un globe-trotteur casse-cou, il confie le projet à son ami Steven Spielberg, qui lui aimerait réaliser un James Bond. C'est donc tout naturellement que leurs aspirations donnent naissance à Indiana Jones.
Professeur d'archéologie, Henry Walton Jones Jr est un véritable expert en occulte qui n'hésite pas à prendre congé dès qu'il a un trésor légendaire à retrouver. Malheureusement, dans ses quêtes, il se retrouve fréquemment en "conflits d'intérêts" avec les nazis.
Dans le cadre de l'Arche d'Alliance (censée conférer un pouvoir absolu à son détenteur), l'aventurier au chapeau brun (excellent Harrisson Ford) va avoir fort à faire pour être le premier à mettre le main dessus. La Gestapo le suit de très près et ce n'est pas le seul obstacle sur sa route. Accompagné de Marion Ravenwood (rayonnante Karen Allen), un ancienne élève et accessoirement ex-amante, Indiana Jones va devoir braver bien des dangers pour réussir là où tant ont échoué.
Du pur Spielberg qui s'amuse comme un enfant et parvient à ranimer celui qui sommeille en nous tout en sachant combler les attentes des adultes. Humour, émotion et grand spectacle sont menés de main de maître et à aucun moment on ne veut que ça ne s'arrête. Suivre Indiana Jones dans son voyage demeure un plaisir comparable à celui qu'on éprouve en tournant les pages d'une bande dessinée (comme Tintin par exemple).
Les années ont beau passer, on a toujours autant de joie à s'y replonger. On en connait les rebondissements, on en récite les dialogues pétillants et on en connait la mélodie par cœur (incroyable John Williams). Mais rien n'y fait, on ne s'en lasse jamais. Pour terminer: si le cinéma d'aventures devait se résumer à un nom, ça ne pourrait être que celui d'Indiana Jones.