Lorsque j’ai vu que ***Les crevettes pailletées*** étaient accessibles à la demande sur mon bouquet de chaines, je me suis souvenu de la bande-annonce que j’avais découverte en salle. J’en gardais un souvenir drôle, décalé et léger. Néanmoins, je n’avais pas été suffisamment conquis au point d’y consacrer une séance au cinéma mais je m’étais alors dit que ce film offrirait une « soirée télé » divertissante. Je me suis donc laissé tenter il y a quelques jours.
Le site Allociné (www.allocine.fr) propose le synopsis suivant : « Après avoir tenu des propos homophobes, Mathias Le Goff, vice-champion du monde de natation, est condamné à entraîner "Les Crevettes Pailletées", une équipe de water-polo gay, davantage motivée par la fête que par la compétition. »
Dès les premières scènes, les jalons sont rapidement posés. Il s’agit d’une comédie légère écrite pour divertir le spectateur en s’appuyant sur une galerie de personnages hauts en couleur. La trame est simple et prévisible. Elle se déroule dans une bonne ambiance qui accompagne le film du début à la fin. Le résultat est cohérent avec l’esprit que dégagé la bande annonce.
Le déroulement de l’histoire est linéaire. Tous les passages obligés du genre sont compostés et dans le bon ordre. Néanmoins, cette dimension prévisible n’est pas désagréable. J’ai passé un bon moment à chaque étape narrative de ce scénario cousu de fil blanc. Le film privilégie l’humour à l’émotion et ne souffre d’aucun temps mort. Le rythme d’avancée est plutôt sympathique et fait que je ne me suis jamais ennuyé.
Le casting est réussi. Les personnages sont attachants et drôles. Chacun des protagonistes trouve sa place de ce projet original. Ils participent tous à la bonne humeur de l’ensemble. Je n’ai de préféré dans le groupe tant chacun de ses membres a su me toucher ou me faire sourire à de nombreuses reprises.
Pour conclure, ***Les crevettes pailletées*** offre un moment divertissant qui vous une garantit de passer une bonne soirée. Je ne regrette pas de l’avoir vu. Je ne vous garantis pas que je reverrai mais en tout cas il remplissait le cahier des charges du film qui change les idées.