La veuve joueuse
"Mme de la Pommeraye pressentit qu'elle n'était plus aimée, il fallait s'en assurer, et voici comment elle s'y prit…" Diderot : Jacques le Fataliste. Le titre du film, digne d’un tableau...
Par
le 10 sept. 2020
11 j'aime
6
Bien que le visage de la principale soit captivant en soi, le film ne l'était pas. L'idée de départ était intéressante mais ça me refroidit complètement l'amoureux transi.
Dans la même journée je regarde Le Lauréat et ça et dans les deux films ils rencontrent une fille et c'est "my god, tout pour elle". ILS LES CONNAISSENT MEME PAS !
Quelle valeur ça a ? Aucune, alors comment toutes leurs actions/considérations peuvent en avoir à mes yeux ?
Du coup ses lamentations étaient chiantes à mourir. Et le peu d'intérêt qu'Agnes réveillait en moi par son rôle de fille qui se laisse pas avoir retombe dès qu'elle l'épouse et fait un final mélodramatique de soumise de merde.
En plus le gars est moche, faut arrêter. Pourquoi on ne la laisse pas se marier juste pour l'argent et lui se maudire de s'être épris d'une femme qui n'était pas qui elle semblait ?
Franchement du coup c'était fade. Quand à la fin il fait son pas-content, t'as envie de lui dire "c'est toi qu'a cassé les couilles à la vouloir, t'as pas voulu lire sa lettre parce que tu t'en foutais de qui elle était/ce qu'elle pensait/ce qu'elle voulait dire" et maintenant tu viens faire le mec trahi.
Bref, à part la scène du début où la "méchante" perd ses illusions et celle de fin où elle consomme sa victoire de quelques minutes, le reste ne m'a intéressé que pour l'ambiance. Ça collait à un dimanche après-midi, tout doux et peu bruyant.
Créée
le 24 févr. 2019
Critique lue 314 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Les Dames du bois de Boulogne
"Mme de la Pommeraye pressentit qu'elle n'était plus aimée, il fallait s'en assurer, et voici comment elle s'y prit…" Diderot : Jacques le Fataliste. Le titre du film, digne d’un tableau...
Par
le 10 sept. 2020
11 j'aime
6
Avec une histoire de Diderot à l'origine et des dialogues signés Cocteau, Bresson partait avec de très bonnes bases. Le petit plus, c'est qu'à la beauté des mots s'ajoute un sens évident de mise en...
Par
le 1 juin 2011
8 j'aime
Deuxième film de Robert Bresson, tourné dans des conditions très difficiles, Les dames du bois de Boulogne est on ne peut plus éloigné du style ascétique qu'on connait sur ses œuvres les plus...
Par
le 4 avr. 2019
4 j'aime
Du même critique
Dans l'ensemble j'ai apprécié car j'adore les séries historiques. Donc entrons dans le vif du sujet : Anne Boleyn est noire (et une partie du cast jouant des nobles anglais également). Je dois avouer...
le 5 déc. 2021
4 j'aime
2
Il m'a paru plus facile d'entrer dans la saison 1 bien rythmée par les chansons choisies. Plus dynamique même si visuellement pauvre. En revanche j'ai eu du mal à réellement prendre mesure du danger...
le 6 sept. 2020
4 j'aime
Parfois je me trouve trop respectueuse. Je ne sais pas pourquoi j'insiste alors que je trouve cette saga bâclée. Les mots sont vite posés sans suivre une logique de temps et maturation. "académie de...
le 2 janv. 2018
4 j'aime