De retour dans un couvent pour des retrouvailles des années après, des jeunes femmes relatent leurs expériences sexuelles.
Dans la lignée du précédent film de Michel Lemoine, Les confidences érotiques d'un lit trop accueillant, c'est composé de plusieurs petits sketches, où mille et une façons de faire l'amour sont mises en avant. Par exemple, une jeune femme qui vient à Londres pour se taper un anglais et elle tombe sur un français qui prend un accent british, puis un amour sur un bateau pendant que le type tient le fil ou, au bout, son copain fait de la plongée. Ou alors, et cette histoire est assez drôle, une jeune femme professeure d'anglais qui stimule son élève à bien faire les h alors que la mère de ce dernier est derrière la porte et pense que son fiston travaille bien à hurler le h ! Il y a aussi deux autres histoires avec une fille qui essaie le sexe avec trois mecs et qui les épuise tous, et enfin, comme un feu d'artifice, une partouze collective.
Il en résulte un film assez amusant, avec ces histoires souvent marrantes, et c'est aussi parce que les scènes de sexe sont outrageusement simulées, de sorte qu'on croit que le mec ou la fille dansent l'un sur l'autre. Mais ça parle aussi de féminisme, je pense à une rencontre hors champ avec une militante MLF qui dit que faire l'amour avec les hommes ne sert que pour la procréation. Mais tout ça est balayé au profit de ces histoire de cul joyeuses, où il faut dire que le rôle de la femme est souvent liée à la soumission (sexe forcé), mais quand elle tient des mecs par le zizi, c'est assez drôle.
C'est dans la droite lignée de ces comédies érotiques tournées à l'époque de Giscard, assez inoffensives, qui sont toujours courtes en durée (1h20), pas excitant pour un sou, mais qui font sourire. Car oui, faire l'amour peut être joyeux.