Mon amour pour le cinéma vient de mon premier visionnage de Marie-Antoinette de Sofia Coppola. Je me suis dis à l'époque du haut de mes dix ans (je crois...) : "Je veux devenir réalisateur !". Je me souviens d'avoir été marqué par l'omniprésence de musiques pop, rock qui m'avaient particulièrement plu. Ici, pour Les Proies, c'est tout le contraire. Aucune musique de groupe connu (New Order...) viennent ponctuer le film. Tout est dans la gestion de l'ambiance (tantôt anxiogène, tantôt apaisante). La lenteur, qui peut déplaire à certains, ne m'a pas dérangé. Au contraire, je trouvais qu'elle racontait quelque chose, et elle permettait d'installer justement ce climat de tension à certains moments.
Ce qui m'a profondément plu, c'est cette atmosphère érotique qui reste du début, jusqu'à la fin du film. Atmosphère accompagnée d'une mise en scène remarquable (je comprend maintenant le prix de la mise en scène à Cannes en 2017). Chaque plan m'a fait penser à un tableau, tant le travail sur le flou en arrière-plan est remarquable.
Rien à redire sur le jeu très juste des actrices, tant chacun d'entre elles m'ont semblé très justes. Colin Farrell excelle encore une fois et confirme tout l'amour que j'ai pour lui (et j'en ai beaucoup, ne t'inquiète pas).
Tout simplement génial, Les Proies ne m'a guère déçu et je suis ressorti de la salle de cinéma
Oh Sofia Coppola, je t'aime.