"Les Tontons Flingueurs" cartonnent toujours et encore !
Comment tuer une après-midi pluvieuse en prenant du bon temps ? Eh bien, tout simplement en ressortant ces bons vieux tontons du placard ! Le film a 50 ans, c’est vrai, mais les effets comiques sont toujours vivaces. Et en plus, le film nous replonge dans une époque aux allures vintages : Cadillac, bowlings, commerce "à la Al Capone", surprises-parties, vêtements yéyé, etc. et le vintage, c’est tendance !
L’histoire en quelques lignes :
Fernand Naudin (Lino Ventura), ex-truand reconverti depuis plusieurs années dans un négoce d’engins agricoles, mène une existence paisible à Mautauban. Il voit sa vie chamboulée, le jour où il est appelé au chevet de son ami d’enfance, Louis alias le Mexicain, un malfrat notoire de retour d’exil. A l’article de la mort, ce dernier lui confie la gestion de "ses affaires" ainsi que l’éducation de sa fille Patricia. Bien déterminé à honorer son contrat pour regagner sa province au plus vite, Fernand devra toutefois affronter les frères Volfoni (Bernard Blier et Jean Lefebvre) qui se voyaient bien reprendre les affaires du Mexicain, et une jeune fille pétillante, qui ne connaît rien des véritables activités de son père et privilégie son amoureux à ses études. Dans sa tâche, Fernand pourra heureusement compter sur l’aide de quelques fidèles du Mexicain, Maître Folace, son notaire rigoureux (Francis Blanche), Jean, un cambrioleur reconverti en majordome (Robert Dalban) et Pascal, sa "première gâchette" (Venantino Venantini).
Des effets comiques qui restent d’actualité :
L’une des premières forces de cette comédie, c’est le choix du casting qui réunit des monstres sacrés du cinéma français et grâce auxquels s’opère une remarquable alchimie. Tous les comédiens campent des personnages caricaturaux, bien typés, que le réalisateur fait évoluer dans des situations atypiques, souvent cocasses, ce qui confère un comique de situation. Lino Ventura devient attendrissant dans son rôle de dur de dur, contraint de reprendre un rôle de chef de gang et de tuteur malgré lui ; Bernard Blier est irrésistible en truand maladroit, Francis Blanche désopilant en notaire pince-sans-rire, Jean Lefebvre éternellement drôle avec son air de chien battu, Robert Dalban surprenant en majordome ‘so non-British’ polyvalent, et Claude Rich légèrement déjanté en intello romantique !
A ces interprétations, s’ajoutent les gags répétitifs qui rythment le film et les situations incongrues pour masquer à Patricia les affaires louches de son père.
La suite de la chronique sur : http://bit.ly/TontonsFlingueursSkynet
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