Sorti en quasi concomitance quelque peu scabreuse avec Les fossoyeurs, Maison de retraite présente un casting éblouissant. Ce film délivre une vision idyllique et utopique des homes, contrairement à l’enquête citée auparavant : vieillards émus à la mort de l’un d’entre eux, un homme cacochyme assurant tout de même à la boxe, un patron d’EHPAD condamné pour maltraitance. Quant à Kev’ Adams, même dénué de toute émotivité, même en nous resservant sa palette d’expressions aussi connue que limitée, il advient qu’il est juste supportable. Néanmoins, j’ai toujours eu un attendrissement particulier pour les égarements, la désorientation, la drôlerie et les dévergondages des petits vieux.