Ceux qui s’attendent à un film pornographique lambda vont être déçus, en effet, Malice In Lalaland (2010) est très loin des standards habituels. En effet, le réalisateur belge Lew Xypher s’est inspiré de divers œuvres toutes aussi diverses et variées les unes que les autres pour mener à bien son projet.
On pourra notamment citer Alice aux Pays des merveilles de Lewis Carroll & Donnie Darko (2001) de Richard Kelly. On aurait aussi pu citer Sucker Punch (2011) de Zack Snyder (pour le côté hôpital psychiatrique), mais le film ayant été réalisé bien après, faire un parallèle entre ces deux films est donc inutile.
Au final, qu’en est-il de ce second long-métrage ? Lew Xypher a cherché à se démarquer de ses confrères, avec une œuvre oscillant entre le thriller et le road-movie, le tout, étant ponctué ici et là de quelques séquences en animation, avec quelquefois un montage clipesque. Sans oublier, une B.O assourdissante (essentiellement du heavy-metal que l’on doit au groupe belge "Channel Zero"), avec une mise en scène à rallonge (où les scènes de sexe s’avèrent interminables), ce qui a le dont d’en devenir lassant (et ce, malgré sa courte durée). Reste au final, toujours le même plaisir, celui d’y retrouver Sasha Grey (porn-star de 22 ans qui a plus de 200 films à son actif).
(critique rédigée en 2011)
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