Je crois que plus ça va dans la filmographie d'Agnès Jaoui réalisatrice, plus ça se passe de mal en pis. Après un étonnant Le goût des autres et le déjà plus anecdotique Comme une image, place à ce cilm-là, qui suit une féministe politique revenir dans la maison de son enfance. Dans le but de faire un reportage sur elle, un journaliste et un cameraman sont dépêchés, mais rien ne va se passer comme prévu dans un mois d'Août pluvieux.
Pour moi, on est dans le sommet du creux, où tout ce qui concerne le personnage de Jaoui ne m'intéresse pas du tout, où ça sonne complètement faux. Là où j'étais plus sensible, ce sont dans les échanges entre Bacri et Jamel Debbouze, que je trouve très justes, et un étonnant dialogue de dernier sur l'humiliation ordinaire, en particulier sur le tutoiement. Là oui, je trouve ça juste.
Mais pour le reste, je crois que j'en reste au Gout des autres.