Twin Peaks
Après Détroit et les sorties nocturnes d’Only Lovers Left Alive, Jim Jarmusch déplace de nouveau son cinéma dans une ville en friche où la lisière se révèle étroite entre les briques en ruine et le...
Par
le 24 déc. 2016
146 j'aime
5
Tout avait bien commencé avec ce dernier film de Jarmusch : dès les premières images, le plaisir de se promener hors les sentiers des chewing-gums hollywoodiens qui polluent les écrans du monde entier... Prendre tout simplement le temps de regarder, sans se presser, et donner à l’œil les saveurs de son regard. En cela notre vieux Jim est un virtuose.
Mais le problème, c'est que Jim fait du Jarmusch, toujours du Jarmusch et encore du Jarmusch. Sa magnifique lenteur permanente n'a pas la légèreté d'un regard réellement frais, elle ne s'élève malheureusement pas au-dessus des nuages de la psychologie de comptoir, et c'est dommage, vraiment dommage qu'un tel talent nous laisse suffoquer sur le vernis de fantomatiques vies.
Mais ce film a eu le mérite de me laisser face à mon attente qu'il se passe quelque chose, ou que qu'un acteur vive réellement quelque chose.
Alors, pour la saveur de cette épreuve, et parce que ce cinéaste fait des pieds de nez au cinéma commercial depuis des décennies, je mets quand même 6/10.
Mais au lieu de regarder ce film, vous pouvez aussi vous aventurer à écrire des poèmes, des vrais.
Créée
le 1 mai 2017
Critique lue 280 fois
D'autres avis sur Paterson
Après Détroit et les sorties nocturnes d’Only Lovers Left Alive, Jim Jarmusch déplace de nouveau son cinéma dans une ville en friche où la lisière se révèle étroite entre les briques en ruine et le...
Par
le 24 déc. 2016
146 j'aime
5
Avis à celleux qui "respirent la poésie" et l'admirent, Jim Jarmusch est revenu pour nous faire rêver. Paterson s'ouvre sur l'étreinte profonde et silencieuse d'un homme et d'une femme dans leur...
Par
le 22 déc. 2016
126 j'aime
32
Lorsqu’un poème est écrit en prose ou en vers libre, il perd instantanément la faculté d’immédiate séduction qu’avait son prédécesseur en vers : la rime, le rythme, musique et cadence de la forme...
le 3 janv. 2017
107 j'aime
11
Du même critique
Au-delà du fait que ce film soir distribué par Netflix ou de la question du style cinématographique, ce qui m'importe en tant que spectateur c'est l'impact que me fait un film. N'est-ce pas cela que...
Par
le 11 mai 2017
Tout avait bien commencé avec ce dernier film de Jarmusch : dès les premières images, le plaisir de se promener hors les sentiers des chewing-gums hollywoodiens qui polluent les écrans du monde...
Par
le 1 mai 2017