Boredom of press
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Bon, je ne vois pas l'intérêt de déclarer ma passion pour le cinéma de Steven Spielberg une fois de plus mais ça me fait plaisir de le rappeler et pourtant, pour son premier film depuis le seul gros raté de sa carrière (Le Bon Gros Géant!!), il signe avec Pentagon Papers un film intéressant et... rien de plus. Je le reconnais sans peine, le film est visuellement splendide mais avec un tel metteur en scène aux commandes, c'était la moindre des choses mais voilà, après Spotlight et Truth, le prix de la vérité, c'est le troisième film à la gloire du journaliste américain qui sort en peu de temps, qui s'inspire du grand Les Hommes du Président de Pakula et qui au final raconte la même chose (seul le contexte change d'un film à l'autre, quoique). Alors quand ça m'arrive, je regarde l'empathie que le film arrive à me faire ressentir pour les personnages et c'est vrai qu'avec un tel casting composé de Carrie Coon, Bob Odenkirk, Jesse Plemons et dominé par Tom Hanks et Meryl Streep, c'est tout de suite plus facile à regarder (bon, même si l'accent que prend Hanks a finit par me saouler). Par contre, si la trame principale est très intéressante, la sous-intrigue féministe qui concerne les capacités du personnages de Streep pour diriger un journal l'est aussi mais on sent que Spielberg n'est pas du tout à l'aise dans sa manière de la traiter. Bref, en attendant Ready Player One que j'attends avec impatience, c'est un Spielberg en mode mineur mais intéressant que nous découvrons avec Pentagon Papers!!
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le 4 déc. 2021
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