Cliché et sous exposé

Ce film rend le thème surexploité de la famille dysfonctionnelle encore plus barbant que la moyenne des productions cinématographiques françaises, et ça c’est une prouesse.
Je vois littéralement des acteurs intéressants réciter un texte du niveau option audiovisuel lycée.
Les dialogues sont incohérents, les personnages ont l’air de parler tout seul pendant que l’interlocuteur en face semble vivre une autre conversation…
A moins que l’idée soit de montrer que toute la famille semble perdre la boule tout comme mamie.
La réalisatrice n’a bien sûr pas oublié le cliché de la psy sensé donner de la folie et de la consistance aux tourments de ses patients bobos sans charisme et avec des problèmes de riche.
Et le gosse qui parle comme un adulte et materne sa maman c’est vraiment ridicule.
Pourtant je me rappelle avoir voir vu ce type de gamin dans « Cherchez Hortense » un autre film chez boboland/appart haussemaniens mais que j’avais apprécié pour le coup grâce au talent de Bacri et quelques scènes culte avec Claude Rich.
Avec cette problématique d’écriture médiocre vient s’ajouter un montage très rapide des scènes. A peine le dialogue pénible commencé que l’on repart direct vers une autre scène n’ayant aucun lien et sans avoir eu le temps de susciter l’intérêt.
Une daube de plus bien inutile sauf si l'objectif était de seulement faire tourner et manger le milieu artistique parisien.