Woha ! J'ai encore les yeux et les oreilles dans l'univers du film, et le cerveau en bouillie tellement de sujets sont abordés, critiqués, décortiqués dans ce long métrage. Les détailler prendrait trop de temps et je pense que chacun a sa propre vision du film.
En tout cas, j'imagine que nous serons tous d'accord pour dire que ce film - à l'instar de l'album évidemment - transpire la révolution et l'incompréhension de la société actuelle. Entendons "actuelle" par "après guerre". Même si en 2011, le thème de l'album reste d'actualité. Qui ne s'est jamais senti rejeté, différent, à contre courant, haineux contre le système ? A part les quelques moutons pris au piège, pas grand monde.
Je suis passé par plusieurs phases pendant l'heure et demi du film, tantôt triste, parfois révolutionnaire, rebelle dans l'âme, à la limite du suicide par moment. Il faut dire que cet album me transporte et j'ai donc été littéralement happé par les images. La musique arrive à un moment où on ne s'y attend pas forcément, et pousser les enceintes à fond donne envie de casser ses propres murs.
The Wall m'a filé une claque comme j'en avait pas eu depuis longtemps, et je réfléchis encore sur ce que je viens de voir, sur l'œuvre que Pink Floyd a pondu.
Le seul reproche que je pourrais faire est qu'à certains moments, j'ai failli décrocher, il y a quelques longueurs. Mais une chanson et une cinématique splendide plus tard, et j'étais à nouveau attrapé par le film. J'aurais d'ailleurs pu regarder 1h30 de dessin sur du Pink Floyd.
Petite parenthèse finale : j'ai l'impression que ce film a inspiré Fight Club...