6.5: Un pigeon nommé Victor
Victor est un cas à part: n’ayant aucun ami si ce n’est Pauline, sa voisine, le garçon orphelin vit avec son grand-père Joseph, concierge de l’immeuble et en inventant sans cesse des histoires et se créant donc un autre monde, les autres voisins exaspérés sont prêts à les renvoyer. C’était sans compter sur un braquage de bijouterie.
Le voici donc cet espèce d’OCFNI (objet cinématographique franchouillard non identifié) dont les premières réceptions me faisaient craindre le pire. Je m’y suis rendu en espérant une décompression sans vulgarité, je fus quasi servi.
La situation est totalement grotesque et pas toujours bien jouée, notamment certains clichés assez évidents et pas trop recherchés. Mais l’arrivée de Marilou redonne une saveur picturale particulièrement jouissive si le cinq-centième degré est de mise et à la fin, s’il n’y a pas de véritable bouleversement du genre, cette réécriture d’un classique comique de la fin des années 1980 avec hold-up fratricide mélangé à un autre film avec un avion manqué et un gosse prisonnier malgré lui fera parfaitement l’affaire.
Se laisse donc voir...