Comment perdre 1h20 de sa vie en regardant une comédie (sic) française? Il suffit de se taper Rattrapage. Sur un scénario digne d'une rédaction de CM2, Tristan Séguéla accumule un ramassis de clichés, mettant en scène des personnages stéréotypés englués dans des péripéties ridicules. Rien ne nous est épargné: adolescents débiles, secouristes excentriques à l'excès, situations irréalistes, caméras mal positionnées, gros plans nauséeux, musique pourrie...
Tout ça dans quel but ? Faire rire ? C'est à pleurer. Le scénariste et le réalisateur n'ont jamais dû mettre les pieds dans un lycée. La remise des notes du bac est stupide, le professeur encore plus, sans parler du calcul des points de rattrapage. On nage en plein délire de cancre sans jamais parvenir à la cheville des Sous-doues par exemple.
L'un des personnages l'avoue : il a été traîné à abrutiland. Et c'est rien de le dire : faux prophète qui se fait appeler Jésus et qui appelle à la partouze, jeune surdoué qui parle comme dix professeurs de fac en jouant comme un gamin de 5 ans, fesses et seins qui emplissent l'écran à la manière des teenage movies américains sans même parvenir à être l'ombre d'un sous American Pie. En résumé, une daube payée par nos impôts, nos redevances et nos abonnements à Canal.