Je vous plante le décors : nous sommes aux Etats-Unis, dans un futur proche, et nous avons comme protagoniste le très impressionnant Hugh Jackman. Ancien boxeur qui s'est trouvé comme nouveau métier « entraineur de robots » , il vit avec pour seule revenu des combats de robots clandestins. On pourrait penser que le scénario ne serait pas plus original que ça, au vue des nombreux films de robots qui ont vu le jour ces dernières années, comme les trois épisodes de la saga Transformers, mais le réalisateur Shawn Levy nous donne une nouvelle vision des robots. Alors que nous avons l'habitude de voir des robots « esclaves » , qui veulent souvent détruire notre beau Monde, on nous donne une nouvelle image de ces monstres de férailles : ils sont désormais utilisés comme pantin. Un pantin qui a pour but de distraire le public qui ne demande que ça. Une sorte de nouvelle version des anciens jeux qui étaient pratiquer lors de l'Empire Romain : souvenez-vous, le public voulait voir du sang, du spectacle, comme dans le désormais film culte Gladiator. Et bien dans Real Steel l'idée de base est la même, sauf que l'homme est remplacé par un androïde qui lui ne « meurt » pas puisqu'il n'est pas vivant. Parlons des effets spéciaux. Ils n'ont rien à envier aux films Transformers et autre Terminator, puisqu'ils sont parfaitement réalisés. Ils restent simples, dans le sens où on n'en fait pas trop. Ils font donc réaliste et on croirait voir un vrai combat de boxe entre robots. Les effets lumières du film sont eux aussi très beaux. Ils apportent un esthétisme qui ne nous laisse pas de marbre. La photographie du film est quand à elle très belle. Elle nous montre des lieux tous différents les uns des autres, comme plusieurs scènes de combats toutes aussi réussies. Les robots. Ils ont chacun un aspect différent, ce qui rend le film plus chouette à regarder. On passe du robot aux symboles Japonais à un robot à deux têtes. Atome, le robot principal, est simple mais attachant. On se prend vite d'affection pour ces morceaux de ferailles et on voudrait le même à la maison ! Les acteurs. Nous retrouvons avec plaisir Monsieur X-Men, Hugh Jackman dans un rôle qui lui correspond parfaitement. Il interprète à merveille Charlie Kenton, un ancien boxeur légèrement con sur les bords, mais qu'on aime quand même. On se prend très vite d'affection pour lui et pour son histoire. Un rôle qui lui colle encore plus à la peau, puisqu'il interprète un père obligé de remplir son devoir paternel envers son fils Max, joué par le très jeune Dakota Goyo. Le petit, pour son jeune âge, est un très bon acteur. Il donne une très bonne interprétation et est très crédible en face de notre Jackman. Evangeline Lilly, la rescapée du vol 815 de la série Lost campe le rôle de l'amie d'enfance de Charlie Kenton, Bailey Tallet. C'est pour moi la première fois que je la vois sur grand écran, et j'aime. Ce bout de femme arrive à trouver sa place face à un Hugh Jackman, et ce n'était pas gagné ! L'ambiance du film. On replonge vite dans notre enfance, puisque qui n'a pas rêvé de posséder un robot ? Et en plus si on peut le contrôler comme dans un jeu vidéo ? C'est pour ces raisons qu'on s'intègre vite dans l'histoire et qu'on ne s'ennuie pas une seule seconde. Les musiques. On passe par plusieurs genres de musiques : rock, rap et musique de bande originale classique. Eminem et Timbaland signent quelques musiques, pour notre plus grand plaisir. Bilan de ce Real Steel : une très grande surprise. Je pensais bien que j'allais aimer ce film, mais à ce point-là. On se prend vite à l'histoire, on s'attache aux personnages. Le film est très beau visuellement. Je vous conseille donc ce film, qui fait partie de mes coups de cœur de cette année 2011. Avec une bonne nouvelle en prime : la sortie d'un Real Steel 2 qui serait prévu pour 2013. What else ?