Le jour de la fête nationale américaine,le 4 juillet donc,les agents du SWAT de Seattle interviennent dans un entrepôt où ils doivent coincer des contrebandiers.Ils sont en sous-effectifs mais la mission doit être facile.Sauf qu'ils tombent sur un gang de brésiliens surarmés et qu'après une méchante fusillade ils découvrent que les truands détiennent un mystérieux prisonnier qu'ils emmènent pour interrogatoire dans leur centre d'entraînement.Mais un malfaisant,à la tête d'une véritable armée,veut récupérer le captif et les flics se retrouvent assiégés."Under siege" est le troisième épisode d'une série de films dont seul le premier,datant de 2003,a connu une large diffusion en salles,les deux autres devant essentiellement se contenter du marché vidéo.Les équipes techniques et les acteurs sont changés à chaque fois et ici c'est Tony Giglio qui se coltine la réalisation.On lui doit un honnête thriller,"Chaos",datant de 2005,et la suite de "Doom",sortie en 2019.Là,il s'en sort honorablement compte-tenu de la faiblesse du budget qui lui a été alloué.Ses scènes d'action ont de la tenue et,même s'il n'est pas l'auteur du script,on retrouve son goût pour les scénarios manipulateurs émaillés de twists qu'on avait pu observer dans "Chaos".Après,il n'y a pas non plus de miracle,c'est de la série Z traditionnelle,avec un décor quasi unique de caserne policière figurée par un bâtiment impersonnel ressemblant surtout au siège désaffecté d'une entreprise de BTP largué au fond d'une banlieue industrielle paumée.Si l'histoire tient à peu près la route,il n'y a pas de grande originalité et les ressorts de l'intrigue se devinent aussi vite que l'identité des flics ripoux qui trahissent leurs copains,élément incontournable de la saga SWAT,au même titre que la glorification des membres purs et durs de cette institution d'élite.L'histoire s'inspire d' "Assaut",de Carpenter,lui-même calqué sur des westerns type "Rio Bravo" ou "Alamo",avec des policiers encerclés dans leur propre bâtiment.Pour ce qui est des acteurs,on a quelques habitués de ce genre de sous-produits tels que la belle blonde Adrianne Palicki,nichons en avant,ou les gros costauds Mike Dopud ou Michael Jai White,ce dernier étant le seul à affirmer de la présence et du charisme.Mais la vedette est Sam Jaeger,un inconnu absolument transparent et pas vraiment impressionnant physiquement,qui se fait à l'occasion dérouiller par des nanas bien hargneuses dans des combats de kung-fu horriblement mal chorégraphiés.