J'avais bien aimé le premier, sorte de relecture blockbusterienne de Conan Doyle.
Pour ce 2e volet, Guy Ritchie a décidé que l'intelligence de Sherlock n'avait plus de raison d'être. Le spectateur n'est sans dute pas assez fin pour comprendre, alors on lui sert un buddy movie se déroulant en Europe en 1890.
Mais ça aurait tout aussi bien fonctionné avec Chris Pine à New York en 2012.
Exit donc, le super détective. S'enchainent une série de scènes d'actions sans enjeux, faussement complexe, se voulant drole et crypto gay mais passant à coté des deux, le tout noyé dans l'esbrouffe visuelle et auditive (d'aileurs, 15 ans après la sortie du film, Hans Zimmer parvient à recaser un thème de Rock).
Le méchant n'a pas de charisme, la menace est inexistante et ça se termine aussi vite que ça a commencé.
Alors, la comparaison avec la série de Moffat, je n'ose même pas m'y risquer.

Je n'ai retenu que deux bonnes choses : des décorateurs qui ont fait un boulot monstrueux et une scène d'échecs qui sort un peu de la masse.
Pour le reste, il y a la BBC.
cloneweb
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le 28 janv. 2012

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