Le postulat de base de Smile avait l'air plutôt sympa: une entité maléfique pousse les gens à se suicider de manière atroce.
On retrouve forcément dans ce cocktail des éléments piqués à droite et à gauche, au hasard on pourra citer Ring, Pontypool et plus généralement It Follows, à côté desquels
Smile ne fait office que de pâle copie.
L'exposition est simpliste et la narration claire et limpide, mais une fois passée la 1ère scène où l'on a affaire au fameux "smile" en question, le reste est d'une banalité redondante.
La mise en scène est sobre et classique pour ne pas dire ennuyeuse et les quelques jumpscares qui viennent réveillés le spectateur manquent cruellement d'originalité.
Bref, en mettant de côté le jeu impeccable d'une Sosie Bacon convaincante, il ne reste pas grand chose de satisfaisant à se mettre sous la dent dans cette énième allégorie du traumatisme à exorciser.