Boyle et le cinéma

In fact, c'est très simple, Danny Boyle j'aime pas trop c'qui fait, un peu comme Luc Besson. 127 Heures c'est moyen, 28 Jours plus tard et Sunshine c'est carrément pas terrible, mais je perd pas espoir, ces autres films seront peut-être meilleurs.

Donc on a une histoire au final pas trop original, une équipe de huit astronautes en 2057 part "rallumer le soleil" car il est en train de "s'éteindre" idée original, mais comme dit ci-dessus le film, lui, ne l'est pas. Il n'y a tout simplement aucun rythme et on s'ennuie plutôt pas mal, la mise en scène est assez particulière comme toujours chez Boyle et j'aime pas du tout sont style, rajouter des plans moches (je parle pas de la direction artistique) et des longueurs inutiles, c'est juste que je suis pas fan.
Plus le film avance, plus le dénouement et l'histoire deviennent scabreux et on finit par ce désintéressé complètement du film. Reste de jolis effets spéciaux et des acteurs qui tiennent très bien la route, jusqu'au final grand-guignolesque au possible avec Mark Strong qui se coltine encore le rôle du méchant.

Je pense que Boyle a voulu faire de son film une œuvre très à part tout en tenant compte des standards du genre, malheureusement sont film manque de matière et de rythme. Un film court mais déjà trop long, malgré une direction artistique irréprochable.