Une vraie réussite visuelle. Paysages, cheveux, expressions des personnages, pelages, animaux, mouvements,eau, le sans faute. Ceci dit, il n'était pas très utile d'ajouter un film en images de synthèse au Tarzan de Disney, qui aurait pu être le Tarzan définitif. Là, ils ont rajouté une météorite (ça leur permet d'animer un monde à la Avatar tout autour, là où ses radiations ont passé les génomes au microonde...) et un zeste toujours bienvenu d'anticapitalisme, mais, globalement, ça reste la bonne vieille histoire de l'homme singe qui saute de liane en liane et qui pousse son fameux hululement de contentement quand il a battu un gorille à mains nues. De toute façon, pas de surprise dans ces films-à-une-seule-fille. Y'a des hélicos, de la baston, une nunuche qui bâille d'amour au premier regard devant un sac à testostérone, des méchants... quand même, une concession majeure à notre genre : quand Tarzan s'éprend de la nénette, la jungle se transforme en une prairie de fleurs... roses ! Vous l'aurez compris, ça ne lésine guère sur le cliché. N'empêche, c'est chouette, pour une entreprise de lavage de cerveaux juvéniles...