Quand on a regardé 45 minutes d'un film et qu'on a RIEN compris aux personnages, aux rebondissements, aux motivations des uns et des autres; quand on remarque, certes, la qualité de la mise en scène mais aussi son esbroufe, quand on a admiré la qualité de la reconstitution, mais qu'on trouve que le recours à l'obscurité (des prises de vue mais aussi des dialogues, abscons et absurdes) ne sert qu'à cacher la misère d'un scénario pour le moins confus; quand on se demande au bout d'une heure ce que viennent foutre dans cette histoire les anarchistes hongrois, les indics, les chefs de la résistance à Séoul, Shangaï, Andong et tutti quanti; quand on se demande à quoi servent les scènes de beuverie et les dialogues interminables;
alors il ne reste qu'une chose à faire :
prendre sa télécommande (si on a la chance de voir le film à la télé plutôt qu'en salle, ainsi on évite les rebondissements inanes et les scènes inutiles) pour aller voir la fameuse scène du train pour s'apercevoir qu'elle est aussi embrouillée, sans enjeu , et sans tension que le reste (avec se péripéties pas drôles, genre je change la couche d'un bébé, ses ralentis inutiles, son faux suspense absurde) ; quand on constate qu'il reste encore 45 minutes de purge après çà;
alors on applique la solution ultime : on arrête tout et on regarde autre chose, en se disant que décidemment, le cinéma coréen est vraiment incroyablement surestimé.