A sa sortie, ce DTV avait déjà plus de dix ans de retard. Avec sa bande de jeunes en sortie motoneige, qui se retrouvent coincés pour la nuit dans un camps de vacances abandonné pseudo-sataniste. Ce vague pitch et une planche ouija suffiront à convoquer une force surnaturelle qui va s'attaquer à nos héros benêts.
Vous l'aurez compris, c'est un slasher en forme de sous "Friday the 13th". Où ils ne sont même pas embarrassés à créer un tueur charismatique, les personnages étant exécutés par... une ombre.
C'est platement réalisé, très (mais alors très) mal joué. La musique est totalement fauchée, on a l'impression d'entendre un stagiaire endormi sur un clavier midi. Et ça ne raconte pas grand chose. Mention spéciale à la voix off aussi pompeuse que maladroite, qui n'a strictement aucun intérêt, et aux ralentis qui ne servent qu'à meubler.
Même les polissons seront déçus, la distribution féminine (qui a tendance à exhiber ses formes dans ce genre de film) passe ici son temps à se déshabiller pour des raisons grotesques... mais le fait toujours de dos !
Alors il y a bien une tuerie sympathique à coup de stalactite, d'ailleurs largement mise en valeur sur certaines affiches. Et un cadre naturel avec des vraies motoneiges. J'aurai presque pu éviter la note minimale.
Mais c'est le ridicule des 10 dernières minutes qui m'a achevé. Dont une conversation nanaresque entre notre héroïne et une planche ouija (!).
Néanmoins, calmez vos ardeurs, on est bien face à un navet insipide.