Le geste comme horizon narratif
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Un jour je ferais une thèse sur les "les œuvres filmées depuis un périscope" et The first lap en sera peut-être la colonne vertébrale. C'est un film qui repose uniquement sur une succession de plan-séquences majoritairement basés sur une caméra fixe qui se permet juste quelques panoramas si les personnages se déplacent. Comme filmer depuis un périscope donc. Et comme souvent avec un périscope, la composition du cadre est loin d'être d'une immense harmonie. C'est juste que la caméra est un peu placé au centre de la scène et voilà. Action. Coupez.
The first lap est ainsi une chronique intimiste/naturaliste insignifiante au possible pour un sujet sans grand intérêt et vu au moins 15 fois chaque année (avec une "vraie" réalisation). Donc, le couple déjà pas super sympathique (la chieuse Vs l'immature) et font face à leurs parents relou qui symbolisent la pression sociale et la carcan patatipatata gnagnagni gnagnagna
Pour moi, un machin auteurisant d'une vacuité et d'une inutilité cinématographique totale.
J'avais vu son premier long métrage il y a quelques années (End of winter) qui était pas trop mal mais dont les qualités reposaient plus sur le scénario que la réalisation. Pour ses débuts, je lui avais laisser le bénéfice du doute ; la prochaine fois, je pense faire l'impasse.
Créée
le 19 nov. 2017
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