Un frère et sa soeur sont seuls pour le week-end. Accompagné d'un copain, ils découvrent un trou dans le jardin, qui révèle une entrée vers un autre monde et l'apparition de créatures.
The gate est un film qu'on sent fauché, parfois maladroit, mais qui est d'une grande générosité. Ça me fait penser à un production Amblin typique des années 1980, peut-être un tout petit peu plus sanglante, mais c'est très sympa à voir. Il y a tout d'abord le visuel, avec les monstres, surnommés les Minions, qui sont à la fois tout petits, et il y en a un qui doit mesurer trois mètres, avec des bras sur la tête. Ensuite, le spectacle est à l'écran, avec des effets spéciaux parfois rudimentaires, on pense parfois à ce que faiait Ray Harryhausen, mais qui fonctionnent bien. Enfin, c'est également une comédie des années 1980 où la grande soeur va inviter ses copains et copines à une boum, et là, c'est la fête à la coupe mullet, tandis que le petit frère, son chien et son meilleur ami, essaient de voir ce qu'il y a dans ce trou d'où sort de la fumée.
The gate est également l'occasion de découvrir pour la première fois un tout jeune acteur au nom de Stephen Dorff, qui aura par la suite une belle carrière, de Blade à Somewhere en passant par la troisième saison de True Detective. Il est accompagné de son copain, un binoclard typique de l'époque, mais qui aime le hard rock ; ça change de l'informatique.
Le succès surprise mènera à une suite, dont la fin du présent film laisse une porte ouverte, mais il y a quelque chose de fantastique et versant dans l'imaginaire qu'on ne retrouve plus. Dans un versant plus contemporain, ça fait même penser à Stranger things.