Une nuit, deux enfants se réveillent, et s'aperçoivent non seulement que leur père n'est plus là mais qu'il n'y plus de sorties dans leur maison, ni portes ni fenêtre, de sorte que ça devient une sorte de labyrinthe.
A l'origine, Skinamarink vient de vidéos Youtube publiées par Kyle Edward Ball, qui jouaient sur la présence supposée d'esprits dans les maisons dans le style de Paranormal Activity. Le buzz crée va être relayé sur les réseaux sociaux, afin de jouer sur leur véracité ou non, de sorte que Kyle Edward Ball se tourne vers le cinéma, avec un budget colossal de 15 000 dollars, pour tourner une histoire. A base de murs, de murs, d'éclairages qui sautent, de télévision qui diffuse en permanence des cartoons, des bruits, des sons et également des murs. Sans oublier des lits ou des canapés, le tout en caméra fixe durant plus de 100 minutes. Autant dire que si on n'est pas accroché à ce qu'on pourrait assimiler à du Jeanne Dilman version épouvante, on s'emmerde ferme car il se passe très peu de choses.
On pense aussi au Projet Blair Witch, mais quelque part, je suis toujours admiratifs de ces projets faits de bouts de bois, qui jouent sur des croyances, mais au final, ça ressemble plus à une expérimentation qu'à un film réel.