Poison Girl
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Première scène, le film commence et on voit une imagerie somptueuse étrangement couplée d'une musique assourdissante.
Entre la stupéfaction d'un plan magnifique et l'agacement du bruit qui frappe mes tympans.
Cette scène me fait ressentir une émotion particulière, un entre deux qui ne me quittera plus.
Cette entre deux, d'un réalisateur qui corps et âme pour nous émerveiller, mais qui pour cela abandonne l'un des piliers du cinéma, le scénario.
Une histoire qui repose principalement sur un concept, la beauté.
La beauté comme réalisation.
La beauté comme personnage.
Justement les personnages, Jesse qui pendant tout le film ne gagnera jamais une vraie consistance, elle est cantonné à un symbole.
Un scénario au allure azheimeresque, avec des personnages qui sont oubliés au fil du film.
Une impression que chaque action ou personnage n'est pas important, qu'au fil de l'avancée du film on les oublie.
Un scénario de façade au service de l'image.
Ce film est la plus belle coquille vide que j'ai jamais vue, un emballage magnifique avec un fond totalement vide.
Créée
le 16 mars 2022
Critique lue 37 fois
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