L'ennui dure 2h30

Si il avait été possible pour moi, d'anticiper le désespoir dans lequel je suis tombée juste après la contemplation de cette descente aux Enfers cinématographique, le pire aurait pu être évité.
Pour autant ce ne fut malheureusement pas le cas, l'innocente personne que je suis, attirée il faut l'admettre par le physique plutôt avantageux de notre Ryan Gosling, s'est jetée la tête la première dans le Styx. J'exagère à peine.
Le générique de fin retentissant, j'ai réalisé l'horreur que je venais à l'instant de visionner durant pas moins de 2h30. Un film insipide, navrant sans aucun intérêt (à par Ryan qui fait des figures acrobatiques sur une mobylette, sa nouvelle passion mécanique) à par de tomber encore un peu plus dans un récit purement déterministe : SPOILER ATTACK : Papa a fait de la moto ? Ok, J'enfourche ma bécane sous le vent (et si tu crois que c'est fini ... jamais : Garou x Céline).
En plus d'être incroyablement prévisible, à tel point que je me suis reconnue un pouvoir mystique dont j'ignorais l'existence, il est encore consternant d'être témoin d'une narration si pauvre. L'une des fins les plus trépidantes du cinéma. Les acteurs eux mêmes tentent en vain d'insuffler un souffle de vie, un dynamisme qu'on attend avec espoir à chaque minute et à chaque instant. En vain. La réalisation est fade, la lenteur n'a ni de fond, ni de forme, les personnages ne sont que des purs standards du cinéma, des clichés à la sauce Américaine : le flic, le politique, le cascadeur en bécane un peu gangsta sur les bords, la latina qui donne la touche glam = The American Dream en somme.

Tout ça pour dire : Choquée et déçue
J'ai quand même attribué 2 étoiles pour Ryan.

Amitié, Brigitte et Harley davidson sur vous !

( Le rêve, enfin Brigitte y'a 40 ans de ça)

Et n'oublie pas, si tu ne veux pas être directeur marketing comme Papa, ne soit pas directeur marketing comme papa.