Chaque année, aux États-Unis, 800 000 enfants sont portés disparus, presque tous sont retrouvés dans les jours qui suivent. 1000 ne sont jamais retrouvés...
Où sont les enfants ?
Après avoir exploité les limites du soutenable avec Martyrs, le scénariste et cinéaste Pascal Laugier (Saint Ange, Ghostland) distille l'angoisse avec ce thriller d'auteur The Secret, réalisé au Canada qui a divisé ses fans. Il confirme bien son talent avec une production internationale, certes bien moins gore, qui manque pas de titiller nos nerfs. Dans le premier rôle dramatique et troublant, la productrice de l'œuvre, l'actrice Jessica Biel (Massacre à la tronçonneuse, Bleeding Heart). À Cold Rock, de nombreux enfants ont disparu sans laisser de traces. Julia ne veut pas croire aux légendes urbaines jusqu'à ce que son fils soit enlevé sous ses yeux par un individu mystérieux...
Au casting de kidnapping Jodelle Ferland (Tideland, La Cabane dans les bois), Stephen McHattie (New York ne répond plus, Mother!), William B Davis (The X-Files, le film, Les Passagers), Eve Harlow (Jennifer's Body), Samantha Ferris et Colleen Wheeler.
On boucle le secteur, personne n'entre personne ne sort !
Julia Denning est infirmière dans la petite ville minière de Cold Rock, dans un coin perdu des Etats-Unis. Elle a toujours traité avec condescendance les rumeurs qui courent la ville et laissent entendre que de nombreux enfants disparaissent, qu'on ne retrouve jamais. Elle est bien forcée d'y croire lorsqu'un inconnu à la silhouette fantomatique, le Tall Man, enlève son fils de 6 ans sous ses yeux. Elle sait qu'elle ne doit pas quitter le ravisseur et sa petite victime des yeux, sous peine de ne plus jamais revoir son fils. Avec l'aide du lieutenant Dodd et du shérif, elle se lance à leur poursuite dans un monde sauvage de plus en plus inquiétant…
On ne l'a pas trouvé, ni lui ni les autres !
Pour son premier film hollywoodien, Laugier signe un thriller calibré et oppressant, au suspense intense, parfaitement porté par Jessica Biel complexe et ambiguë. La réalisation est rythmée et oppressante grâce à une première partie particulièrement réussie. Mais Laugier brouille les pistes en faux-semblants et autres retournements de situation dans la deuxième partie visible par un twist central qui change brusquement le point de vue de l'intrigue imprévisible pour mieux semer le spectateur et au final, dévoiler une réalité pessimiste et abracadabrante.
Payer le prix !