Substance morte

The Substance a remporté le prix du meilleur scénario à Cannes.

Voila, tout est dit.

Deux.

Comment ça "2" ?

Vous souhaitez que je développe?

D'accord, je vais aller à l'essentiel alors pour ne pas vous faire perdre votre temps qui, je le sais, est précieux.

J'aimerai débuter mon développement en vous disant que cela m'a fait plaisir de revoir Demi Moore au cinéma dans un rôle qui lui va comme...un gant. ;)

Margaret Qualley est magnifique elle aussi.

Dennis Quaid délicieusement répugnant.

En sus, il y a quelques scènes sympas ça et là ; à condition de ne pas être rétif à la mise en scène "clipesque" et épileptique.

Et puis on voit des fesses, beaucoup, trop peut être ; même si j'imagine que c'était le but recherché. Des corps dénudés aussi, ce qui est toujours sympa si l'on souhaite se rincer l'oeil.

The Substance dispose d'une idée de départ intéressante sur le thème du jeunisme et de l'obsession/instrumentalisation des corps féminins dans le milieu du divertissement américain.

Le film repose au départ sur l"idée du double, de la dualité entre deux actrices, deux versions d'une même personne, avant de se muer progressivement en "body-horror" référencé.

Le point de départ de l'histoire est intéressant. Le reste beaucoup moins.

Passé la première demi heure (et encore je suis généreux), le film n'a plus rien à nous dire.

Le reste du film est totalement creux et terriblement vain.

Et le film dure 2h20.

C'est long vous savez 2h20 quand le film n'a plus rien à nous dire au bout d'une demi heure.

Et le peu qu'il nous dit ensuite est profondément bête.

Un gâchis...surtout quand on a, à sa disposition, un trio d'acteurs/actrices de qualité.

Pour paraphraser une autre critique, c'est français.

Je confirme, ça l'est.