C'est l'amérique, le pays de la liberté.
L'Amérique du début du XXème, le rêve américain, un self made man et du pétrole.
En nous plongeant dans la vie cynique de Daniel Plainview "an Oilman", Paul Thomas Anderson essaye de nous montrer un morceau de l'histoire des États-Unis, de dénoncer le culte de la réussite à tout prix, et en bonus une critique des courants religieux douteux qui ont pu fleurir à l'époque.
Mais voilà, le film se veut plus démonstratif qu’immersif et si l'on comprend ce que le réalisateur veut nous montrer, c'est le plus souvent avec une certaine indifférence que l'on regarde les événements se dérouler devant nous tant le film peine à nous impliquer.
Le pire cependant reste la BO de Radiohead absolument insupportable, qui fini de tuer les ambitions de grand film de "There will be blood'.