Uppercut

Paul Kersey est amoureux comme au premier jour de sa femme. Ils reviennent de vacances tout heureux. Ils ne voient pas que New-york se transforme. Un jour la femme et la fille de Paul Kersey, en sortant des courses se font agresser sauvagement. Des voyous violents la fille et tabassent à mort la pauvre femme de Paul. Ça va le détruire. Surtout quand il apprend de la bouche d'un policier qu'il y a des grandes chances qu'il ne trouve pas les coupables. Après un long séjour en terre texanes, Paul découvre le plaisir d'avoir une arme. À son retour à New-york, une idée va germer dans la tête de notre antihéros. Ça fait des années que je n'osais pas voir ce long métrage. Il me faisait peur, son côté sulfureux me dérangeait avant même de l'avoir vu. Et puis, le black friday est arrivé. J'ai acheté le coffret de la saga. J'ai regardé le premier avec appréhension. Le justicier dans la ville m'a remué dans les tripes. Le métrage fait toujours mal. La descente aux enfers est viscéral. Il faut dire que Charles Bronson en homme torturé est particulièrement émouvant. On ressent sa folie petit à petit. Le film de Michael Winner est d'une violence sans complaisance, ce ne sera pas le cas des suites. La société gangrenée est l'ennemi de Paul Kersey, elle devient aussi notre ennemi. On pourrait appeler " le justicier dans la ville " comme étant un film dossier. Mais il y a tellement de question sans réponse, que le long métrage de Michael Winner est avant tout un film mental.