Acteur prolifique depuis plus de 30 ans, scénariste et nouvellement réalisateur ( "Tout le monde debout", comédie aux 2,3 millions d'entrée en 2018, " Rumba la vie", 2022), Franck Dubosc est une figure connue du cinéma.
Sa dernière réalisation, " Un ours dans le Jura" est une comédie macabre qui met en scène l'acteur aux multiples casquettes, dans la peau de Michel, vendeur de sapins, mariée à Cathy ( Laure Calamy), un bel hommage aux producteurs de films pour adultes amateurs.
Alors qu'il roule sur un chemin enneigé, Michel croise la route d'un ours brun en pleine route, semblable à une illusion.
En effet, aucun ours n'habite la région, les derniers spécimens ayant été exterminés par l'homme au XIXème siècle.
Tentant une embardée pour éviter l'ursidé, le vendeur de sapins percute une berline stationnée sur le bas-côté, résultant par la suite d'un double homicide involontaire.
C'est de cette manière que le troisième long-métrage de Franck Dubosc se dévoile, enchainant rapidement les situations incongrues.
Un beau casting s'affiche dans ce film : Benoit Poelvoorde, Laure Calamy et Joséphine de Meaux, un mélange relativement convainquant qui ne se départit pas de clichés assez éculés sur la gendarmerie, en traitant de façon burlesque le scénario classique du couple sans histoires qui se retrouve mêlé à une sombre affaire.
" Un ours dans le Jura" promettait d'être un projet ambitieux, voguant sur le thème sous-exploité de la comédie noire, qui se saborde tout seul par un écueil scénaristique que les splendides paysages de l'Est ne parviennent pas à couvrir de neige.